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    Les signes d’appartenance religieuse : le cas des kurusu (‘croix chrétiennes’)-mon en héraldique japonaise 1549-1639

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    Cette étude révèle un double point de vue : d’abord, celui du créateur-porteur du kurusu-mon (« blason à croix chrétienne »), puis, celui de « l’autre », le non-chrétien, lequel accepte ou rejette et interdit cet acte prosélyte. En héraldique japonaise, kurusu représente l’espagnol et / ou le portugais « cruz » et nomme le signe d’appartenance à la foi chrétienne. Il sera ainsi montré comment et jusqu’à quel point les nouveaux convertis bravèrent l’interdit au Japon et durant cette période de l’histoire de ce pays

    Extension de l’emploi de quelques lexèmes français à l’étranger : le cas des créations onomastiques commerciales porteuses de prestige linguistique et culturel

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    L’objet de cette présentation est de démontrer combien il existe une sorte de « langage international », incluant l’ébauche d’un « lexique commercial conventionnel mais qui est ni écrit ni officiel », ici, d’origine française et / ou francophone, et reflet d’un certain prestige international, dans lequel toute créatrice ou tout créateur de société commerciale puise très librement, afin de nommer son magasin, sa boutique, son salon, son café / cafe, son restaurant, son hôtel / hotel… Ces lexèmes / unités lexicales / morphèmes lexicaux participent alors à la formation de noms propres (d’où leur appartenance au domaine de l’onomastique) tels que les noms de lieux commerciaux qui peuvent également connaître la fonction de repères toponymiques urbains ou ruraux. Dans le cadre de cette étude, nous puiserons nos exemples dans les annuaires téléphoniques de plusieurs pays ainsi que dans nos relevés personnels et nous verrons alors que, au gré des langues pratiquées et / ou des cultures existantes, chacun de ces « mots empruntés / réinterprétés ou traduits » peut véhiculer une valeur commerciale et / ou culturelle universelle, même si, dans chaque pays, dans les usages nationaux, régionaux ou locaux, ils n’en représentent pas moins d’indiscutables variantes

    Contacts, conflits et créations linguistiques

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    « Contacts, conflits et créations linguistiques » a été l’un des thèmes porteurs au sein du Congrès de Nîmes : plus de trente interventions ont été entendues, et vingt-trois auteurs nous ont confié leurs textes. Cet ensemble s’articule autour de deux sujets : d’une part les notions de diglossie et de bilinguisme qui figuraient dans l’appel à communication ont été particulièrement fécondes et d’autre part, la notion de création lexicale qui a apporté des contributions originales. Dans un premier temps, diglossie et bilinguisme ont été confondus avant d’être distingués en sociolinguistique par Ferguson et Fishman. La diglossie rendrait compte plus précisément de la situation de certaines langues ou variétés linguistiques d’une même langue sur un territoire donné, où, par suite d’événements politiques, historiques ou sociaux l’une des langues ou variétés a acquis un statut supérieur à l’autre. Tandis que le bilinguisme s’appliquerait à des situations où deux langues cohabitent sans qu’il y ait de rapport de force. La grande majorité des textes qui suivent nous montrent que quelles que soient les époques, il y a toujours des cohabitations plus ou moins consensuelles ou conflictuelles
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